Il faut qu'on parle

avec Caroline Kruse, éditions du Rocher 2019

Un livre en BD sur la vie des couples, leurs difficultés, tels qu'ils apparaissent dans la consultation conjugale. 60 histoires traitées avec humour et sérieux, dans lesquelles chacun peut se retrouver et qui veulent faire réfléchir. 


 

 

 

 

 


On vient vous voir

Caroline Kruse (texte)

Benoit Bastard (dessin)

 

Une BD pour rendre populaire le conseil conjugal, parue en 2006 dans Femme Actuelle        












On vient vous voir ne présente pas des "scènes de la vie conjugale", mais des séances de consultation de conseil conjugal : à chaque fois, la première. 

Différents problèmes sont évoqués : le manque de dialogue, l'infidélité, la jalousie, les familles recomposées, la sexualité, l'éducation des enfants. 

Il s’agit ici du  moment, toujours un peu délicat, où un couple se retrouve face à un tiers à qui il va devoir, peu à peu, dévoiler quelque chose de son passé, de ses difficultés, de ses espoirs, de ses doutes, de son intimité.

C’est la raison pour laquelle nous avons délibérément choisi de ne pas donner une représentation réaliste des personnages, de ne pas  accessoiriser le décor, bref de ne pas remplir le dessin, choix qui aurait sans doute été le nôtre s’il s’était agi de représenter une séquence de la vie d’un couple « à la maison » et non une première séance de conseil conjugal.

Ce qui est suggéré en effet ici c’est que chacun des membres du couple va devoir au cours des séances et du travail  qui se fera avec l'aide du conseiller conjugal, se « remplir » mettre des mots et du sens sur ce qui les a amenés à consulter.

Ce qui est proposé aussi c’est que chaque lecteur puisse se projeter dans cette image et y mettre à son tour sa propre réflexion sur ce qui lui est donné à voir.

A la fin de chaque planche, la réplique du conseiller conjugal reprend sur un mode énigmatique ou humoristique, le principe de l’énoncé paradoxal des fins de séances qui doit laisser le consultant (et le lecteur) sur sa faim.  Il s’agit d’amorcer en eux une réflexion personnelle à partir de ce qui vient être dit et qui trouble, dérange, fait penser (d’où les points d’interrogation au dessus des têtes). Ainsi commence à se remplir l’espace laissé en creux du dessin.